Cinquième hôpital de France, le CHU de Montpellier est implanté sur deux sites distants de 300 mètres. Les deux sites accueillent des fonctions hospitalières qui ne peuvent pas – du fait de cette séparation géographique – offrir les mutualisations humaines et techniques nécessaires à une prise en charge contemporaine et efficiente.
L’objectif majeur du projet était donc de rassembler la totalité des activités sur un seul et même site, celui de Lapeyronie (44 hectares). Pour cela, une analyse architecturale, urbaine et fonctionnelle approfondie du site a été réalisée pour faire émerger ses axes de composition et son potentiel médical, architectural et fonctionnel.
La démarche s’est donc basée sur l’utilisation des caractéristiques actuelles du site de Lapeyronie :
- La disposition s’organise autour de bâtiments majeurs ou pôles autonomes, tous de la taille d’un hôpital moyen. D’où la possibilité de reconstruire de nouveaux bâtiments accueillant les activités du site de Saint-Eloi sans nuire aux activités du site de Lapeyronie.
- Cependant, la pérennisation de bâtiments autonomes n’étant plus possible aujourd’hui, notamment pour les fonctions médico-techniques lourdes, l’altimétrie du terrain a été utilisée pour faire glisser sous les bâtiments existants et à venir, une strate médico-fonctionnelle reliant entre eux tous les bâtiments.
La réutilisation du site Lapeyronie a permis de donner une nouvelle image architecturale au CHU, de revoir la composition médicale des bâtiments (plus de 300 000 m²) et de mutualiser les moyens humains et techniques. A terme, le site de Saint-Eloi, totalement libéré, devient cessible.